Le 17 mai dernier je consacrai une journée entière au vélo, à la rencontre des acteurs et des usagers qui privilégient ce moyen de transport sur nos voies réaménagées pour lui donner toute sa place.
Le vélo, allié indispensable à la qualité de l’air
Toulouse connaît un développement démographique d’ampleur qui ne va pas sans poser des défis. Le nombre grandissant de voitures – sources de pollution de l’air – doit être équilibré par le développement de modes de déplacements du quotidien alternatifs, moins polluants et tout aussi efficaces et pratiques.
Un objectif que les usagers et défenseurs du vélo rencontrés lors de cette journée dédiée contribuent à atteindre avec nous, pour une ville plus verte et active.
Aller plus loin dans l’aménagement cyclable
Notre plan vélo à 25 millions d’euros par an, notre réseau cyclable de 599 kilomètres, la prime d’aide à l’achat de vélos électriques et les subventions versées aux associations ne suffisent plus : il est temps d’aller plus loin. Dans l’aménagement cyclable notamment, qui n’est plus une option. La priorité, désormais, est d’agir sur les discontinuités des itinéraires cyclables, car la place du vélo est un axe essentiel des aménagements de voirie pour préparer l’avenir, et ne doit pas être traité exclusivement « à la marge ».
Nous avons déjà créé 42 kilomètres de voies cyclables entre 2014 et 2018 : nous continuerons d’en créer, en particulier le long des berges de nos cours d'eau (Garonne, Canaux, Hers et Touch) mais également dans la zone aéronautique et aéroportuaire.
Mieux intégrer le vélo dans l’espace public
Fort de cette nouvelle ampleur, le vélo doit trouver sa juste place dans l’espace public et cohabiter en harmonie avec voitures, piétons et autres micro-mobilités. Ainsi, nous apaisons la voirie, et c’est aussi bon pour le vélo : entre 2014 et 2018, plus de 49% des rues et routes de la Métropole (pas moins de 793 kilomètres !) ont été transformées en « zones 30 », « zones 20 », et en aires piétonnes.
JLM
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