Depuis des décennies, de nombreux projets routiers pour notre territoire étaient « planifiés », « étudiés » sans que l’on ne voit jamais rien venir, à part toujours plus de congestion !
Face à ce constat, j’ai souhaité un plan de bataille général pour enfin créer et rénover nos voiries routières structurantes. Un travail de longue haleine, pour recenser les besoins et hiérarchiser les solutions selon des critères objectifs, que nous avons présenté en Conseil de Métropole le 14 février dernier. Aucun élu de l’Assemblée ne s’y est d’ailleurs opposé : signe indubitable de la qualité de ce travail.
Un plan ambitieux pour résorber la congestion routière
D’où vient la congestion automobile de nos routes métropolitaines, qui indispose tant les habitants? Elle résulte d’un décalage trop fréquent entre l’augmentation du nombre d’habitants – qui entraîne la construction de nombreux logements – et l’aménagement des routes qui en découle trop souvent avec des années de retard. Fruit de ce manque de volontarisme pendant trente ans, la « liste d’attente » des projets sera longue à absorber !
Un plan concerté, qui diversifie les projets pour répondre à l’ensemble des besoins
Ce plan a donné lieu à près de deux années de concertation, mobilisant l’ensemble des maires de la Métropole. A l’arrivée, ces consultations ont permis de recenser 305 projets de travaux neufs d’infrastructures et d’aménagement de voies existantes, dont 15 projets prioritaires.
Parmi les plus emblématiques, figurent le prolongement de la RD902 pour desservir le MEETT (le nouveau Parc des Expositions), le prolongement de la rocade Arc-en-Ciel ainsi que le Boulevard Urbain Nord, indispensable pour accompagner le développement du nord de Toulouse (retrouvez le détail des projets en cliquant ici).
Enfin, après de trop longues années de tergiversation, on a une vision globale cohérente pour résorber et fluidifier le trafic automobile sur l’agglomération !
Nous continuons par ailleurs d’être vigilants aux évolutions du territoire, afin d’adapter ce plan aux besoins concrets des usagers. Son coût d’1,9 milliards d’euros – qui aurait été moindre si des initiatives concrètes avaient été prises plus tôt – implique que nous devons hiérarchiser les projets. Une « file d’attente » aussi longue, nécessitant un financement étalé dans le temps.
Un plan cohérent avec notre engagement en faveur de l’environnement
A ceux qui entretiennent l’idée qu’il faudrait moins de routes pour inciter à moins d’automobiles, je réponds que cela revient à dire : « moins il y a de médecin, moins il y a de malades ». C’est une pure chimère. Au contraire, moins de voieries c’est plus de bouchons et davantage de pollution. Car lorsqu’on n’a pas le choix, on préfère prendre sa voiture et affronter les bouchons, plutôt que de rester chez soi.
Aussi, ce plan est en accord avec notre engagement en faveur de l’environnement, dont j’ai fait la priorité de cette année 2019. Car un trafic fluidifié par de nouvelles voies de circulation – ou des voies agrandies, ou des liaisons routières – amoindrira considérablement les bouchons et, par conséquent, la pollution de l’air que génèrent des milliers de moteurs qui tournent à vide.
JLM
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