À mon retour de Tunis, où je conduisais une délégation d’acteurs économiques toulousains, j’ai fait le choix de me rendre à la Cour d’assises spéciale de Paris, pour assister aux plaidoiries des parties civiles dans le cadre du procès d’Abdelkader Merah.
Un moment symbolique fort pour témoigner de ma solidarité avec les familles de victimes que j’ai retrouvées à Paris. J’ai pu partager avec elles un temps d’échange et de recueillement et leur redire tout le soutien que la Ville leur apporte dans l’épreuve de ce procès. L’occasion aussi de rappeler que Toulouse n’oubliera jamais ses enfants, tragiques victimes du fanatisme. Ce drame restera inscrit, comme l’explosion d’AZF, dans la mémoire collective de notre cité. Un regret enfin: comme pour le procès AZF (dont nous attendons le verdict dans quelques jours), il aurait été logique que ce procès se tienne au Palais de Justice de Toulouse, comme nous en avions émis le souhait. La Justice en aura malheureusement décidé autrement…
En tout état de cause, je fais le vœu que ce procès permette à tous d’obtenir des réponses à leurs questions sur toutes les responsabilités de ce drame. Puissent les plaies cicatriser et Toulouse se montrer forte et résiliente, digne de son histoire millénaire.
Jean-Luc MOUDENC
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