Le 8 novembre dernier, le Conseil de la Métropole a adopté, sur ma proposition, une motion favorable à la fusion des compétences de la Métropole avec celles du Conseil Départemental sur le territoire de Toulouse Métropole.
« Aucune opposition à la motion mise au vote en Conseil de la Métropole »
Eu égard au légitime débat que suscite ce projet, je m’attendais à ce qu’il y ait un certain nombre de votes contre. A ma grande surprise, il n’en fut rien.
Les supposés opposants – minoritaires, c’est à dire 55 élus sur 134 – ont préféré ne pas prendre part au vote.
Certains ont attaqué l’absence de précisions sur cette réforme, d’autres ont argué de l’inopportunité du texte, d’autres encore ont développé divers arguments et arguties...
Or, quand on est vraiment, en conviction, contre quelque chose, on vote contre ! On ne reste pas « à côté du scrutin » !
« Les raisons probables à l’abstention de l’opposition »
Pourquoi cette absence de vote contre ? Pour deux raisons je crois.
La première tient au choix de mes opposants de privilégier une manoeuvre politique pour agréger artificiellement des opinions différentes afin de « faire un coup », de créer un rapport de force politique vis à vis de moi. Une attitude politicienne qui n'est pas à l'honneur de ces élus et qui tourne le dos à la sincérité du débat politique.
Mais il y a une seconde raison, plus profonde, de fond : les socialistes, mes opposants les plus nombreux à la Métropole, lorsqu’ils gouvernaient, sous François Hollande, il y a peu donc, voulaient supprimer tous les Départements; pas uniquement dans quelques plus grandes métropoles mais dans toute la France !
Au fond, ce scrutin sans opposants francs à cette réforme montre que, qu’elle se fasse prochainement ou pas, les esprits de tous bords sont mûrs pour aller dans ce sens, maintenant ou plus tard.... mais un de ces jours certainement.
JLM
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