C’était un engagement de campagne : le 12 novembre dernier, je participais au lancement officiel de l’offre de scooters électriques Indigo Weel. Une nouvelle forme de mobilité qui vient compléter une offre déjà riche.
Je crois beaucoup à ces mobilités en libre-service. J’avais ainsi lancé dès 2007 le service VélôToulouse, avec, depuis, le succès que l’on sait. La part du vélo dans nos déplacements a fortement crû grâce à ce service. Et j’entends bien développer encore l’usage du vélo : notre ville, assez plate et ensoleillée, s’y prête bien.
« Plus d’infrastructures et plus de services »
Nos réseaux de transport et nos infrastructures en développement (doublement de capacité de la ligne A du métro et future 3ème ligne, futur téléphérique, futur plan 2019-2030 de construction et de rénovation des routes sur notre métropole, 2ème rocade) ont vocation à décongestionner et dépolluer notre ville – métropole.
En complément, le développement d’offres de service dédiées aux « micro-mobilités » est nécessaire. Elles permettent de se déplacer vite, bien, et « proprement » sur les petits trajets du quotidien de milliers de toulousains.
« D’où qu’elles viennent, les initiatives doivent aller dans le sens des modes doux »
Je crois à une ville qui facilite les initiatives qui se font dans l’intérêt général.
Il faut évidemment encadrer leur déploiement. La pagaille généralisée desservirait ces nouvelles micro-mobilités, qui auraient une image dégradée.
Nous avons fixé un cahier des charges précis, sous l’autorité de mon collègue Jean-Michel LATTES, 1er adjoint et Président de Tisséo. L’une des entreprises spécialisées a rejeté nos règles, l’autre les a acceptées. Preuve que notre action est équilibrée entre la préservation de l’espace public et l’encouragement aux bonnes initiatives privées.
Nous avons donc accompagné la belle idée d’Indigo Weel de lancer son service de scooters sans station et en libre-service. Ces machines électriques, d’une puissance équivalente à un 50 cm3 (avec une vitesse limitée à 50 km/h) sont silencieuses et n’émettent aucun gaz polluant. L’accès se fait via une application, de manière simple et connectée.
Reste une question majeure concernant l’ensemble des mobilités alternatives à la voiture : le partage de l’espace public. Il est important que le législateur détermine vite des règles précises, en particulier pour les nouveaux équipements électriques : trottinettes, gyropode, hoverboard…
JLM
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