Mercredi 30 janvier j’étais, toute la journée durant, à la rencontre d’entreprises, associations et habitants engagés en faveur du développement de la Nature en ville. Une démarche que je souhaite voir s’étendre à tous les Toulousains, au-delà des cercles experts ou/et militants qui se mobilisent de longue date pour notre environnement.
Une prise de conscience collective dont dépend notre qualité de vie
Le mois de janvier m’a donné l’occasion de présenter mes vœux aux Toulousains et, ce faisant, de dresser un bilan des actions engagées par notre collectivité pour améliorer leur quotidien, en particulier pour redonner à la nature toute sa place en ville.
L’enjeu est grave : Toulouse doit rester une ville où il fait bon vivre et respirer à l'horizon 2050, malgré le changement climatique en cours.
Si les collectivités doivent prendre activement leur part, elles ne sauraient réussir seules. Nous avons besoin de toutes les entreprises, de tous les citoyens, de toute la société civile. J’en appelle à une mobilisation générale pour la végétalisation, à nos côtés.
Nos talents toulousains déjà à pied d’œuvre pour l’environnement
A la faveur de la journée de mercredi, j’ai constaté à quel point nos quartiers regorgeaient de talents qui font prospérer la nature en ville. Au-delà du Parc de Ribaute en cours de création (où nous plantons pas moins de 520 arbres et 540 arbustes) et de celui de la Maourine – qui illustrent chacun l'expertise des services municipaux pour végétaliser la ville – j’ai trouvé des initiatives développées au plus près du terrain et portées par des passionnés.
J’ai ainsi visité le potager installé sur le toit de la Clinique Pasteur. Avec plus de 200 jardinières, il permet, tout à la fois, de végétaliser l’environnement, de nourrir sainement les patients et de leur permettre de s’investir dans son entretien, à des fins thérapeutiques.
A Saint-Cyprien, je me suis rendu sur un jardin partagé dont le terrain communal est géré par l’association Pousse Cailloux. J’ai rencontré les membres de la jeune coopérative Terreauciel, artisans du jardin partagé des Résidences « La Gloire » et « Les Tours de Castilhon », réhabilitées cette année par Toulouse Métropole Habitat. J’ai également rencontré les membres du Syndicat des apiculteurs de Midi-Pyrénées ainsi que ceux de l’association Terres Toulousaines.
Nous mobiliser davantage pour identifier idées nouvelles et solutions efficaces
L’écoute de ces différents acteurs m’a conforté dans l’idée que leurs talents s’agrègent admirablement aux nombreuses actions que nous menons déjà, à la Mairie, en faveur de la transition écologique. En écoutant les difficultés des apiculteurs face aux produits chimiques, comment ne pas, par exemple, se féliciter d'avoir déployé résolument le Zéro Phyto dans la Métropole ?
Toulouse est une ville où les savoir- faire sont nombreux et il me tenait à cœur d‘être à l’écoute de ceux qui se démènent pour conserver notre environnement et notre qualité de vie. Ils m'ont tous témoigné de l'intérêt croissant du public pour la préservation de la nature. Ainsi, notre ville est mûre pour aller plus loin.
La mobilisation que j’appelle de mes vœux passe par un grand événement autour de la nature en ville prévu au mois d’avril, à l’occasion duquel nous souhaitons rassembler toutes les bonnes volontés au profit de la cause environnementale. Ce forum devra déboucher sur des démarches concrètes et réalisables qui engageront, outre la collectivité, l'ensemble de la société civile.
Face à l’enjeu, je souhaite une collectivité qui agit, mais aussi et surtout, qui accompagne et facilite. Car, à l’heure où l’exigence de démocratie participative se fait plus forte, nous devons tous nous mettre autour de la table pour partager bonnes solutions et nouvelles pratiques qui changeront la donne environnementale.
JLM
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