Il n’échappe à personne, hormis peut-être à la poignée de plus en plus restreinte des « climatosceptiques » irréductibles – dont le triste Président des Etats-Unis – que notre planète se réchauffe.
Déjà, l’impact sur notre vie quotidienne se fait ressentir. On l’a encore vu cet été.
Les métropoles mondiales ont tout leur rôle à jouer pour endiguer ce phénomène. Toulouse Métropole est évidemment au rendez-vous.
« En 2020, Toulouse Métropole sera dotée d’une Zone à Faibles Emissions »
Le 4 octobre dernier, mon collègue Michel AUJOULAT, 1er vice-président, en charge du développement durable, a présenté devant le Conseil de la Métropole notre projet de Zone à Faibles Emissions, qui sera réalité d’ici à fin 2020.
Une Zone à Faibles Émissions (ZFE) est un secteur déterminé dans lequel l'accès aux véhicules les plus polluants est interdit, sur la base des catégories de vignettes Crit'air. La Métropole toulousaine se positionne donc clairement parmi les premières collectivités françaises en matière de lutte contre la pollution atmosphérique.
Félicitons-nous que ce thème fondamental de la qualité de l’air ait fédéré les bonnes volontés, et que même les Verts – souvent prompts à critiquer dogmatiquement et tous azimuts nos choix – aient voté la mise en place de la ZFE.
« Mieux respirer dans la Métropole, un engagement fort au service des habitants »
Cette ZFE est une déclinaison concrète de notre Plan Climat-Air-Énergie Territorial, adopté le 28 juin dernier. Ce plan nous engage notamment à réduire jusqu’à 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, ce qui fait écho aux préconisations du tout dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) sur la nécessaire baisse drastique des émissions de CO2.
Améliorer notre air, c’est avant tout modifier notre rapport à la voiture. Pour cela, nous proposons des mesures écologiques pragmatiques et non punitives, au premier rang desquelles notre plan Mobilités, le plus ambitieux de France. Il prévoit des investissements importants pour offrir des alternatives efficaces à la voiture, des transports en commun optimisés avec plus de fréquence et d’amplitude horaire. Nous renforçons comme jamais les moyens en faveur des modes de déplacements doux, tel que le vélo, dont nous développons la pratique avec un plan dédié de 25 millions d’euros annuels. Du jamais vu ici !
JLM
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